Bonjour à tous !

Le français

Voltaire s’en servait pour philosopher avec les plus matheux des Lumières. Molière s’en servait pour faire rire les plus aigris de la cour. Hugo s’en servait pour témoigner auprès des plus démunis de son quartier. Jaurès, lui, s’en servait pour convaincre même les plus fidèles de son assemblée. Tous ont marqué l’histoire de leur pays parce qu’ils faisaient résonner la langue française au plus profond de leur âme.

Réputée pour être l’une des langues les plus précises, le français a été parlé et écrit aux quatre coins du globe par les plus grands chefs, intellectuels et commerçants de l’Histoire. Tous s’étaient mis d’accord pour en faire la langue officielle sur laquelle s’appuyer pour rédiger leurs lois, leurs récits, et leurs contrats, quels qu’en soient les horizons. (Les Anglais n’avaient qu’à bien se tenir !)

Dès mon plus jeune âge, j’ai pris conscience de l’héritage que je portais en tant que francophone. À l’école, même les professeurs faisaient parfois des fautes d’orthographe. À l’international, on se moque toujours gentiment de l’accent français. Un grand nombre de langues parlées aujourd’hui aiment encore se teinter de nombreuses étymologies et expressions françaises, souvent par nostalgie de cette histoire commune que la langue française a écrite dans la diplomatie occidentale.

On comprend vite, en tant que francophone, que la langue dans laquelle nous nous exprimons chaque jour nous embarque tous dans le même bateau, face à cet océan infini de règles et d’exceptions qui relient encore les langues latines entre elles.

« Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? » Telle est la question que se posent celles et ceux qui pensent en français au quotidien. Elle le sait, elle s’en vante : c’est une langue exigeante, qui nous attrape à la moindre virgule, à la plus subtile des nuances, au moindre phrasé, avec toutes les figures de style confondues.

C’est bien ma langue. Et ma mission est d’en faire la vôtre, très bientôt !